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Membre de l’association
des avocats de l’automobile
(seule association professionnelle d’avocats reconnue dans le domaine de l’automobile
et du droit de la route )

17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 13:17

Après un mois de septembre meurtrier avec une hausse de la mortalité routière de 17,7 %, le nombre de tués sur les routes a reculé de 4,5% en octobre 2009 par rapport à octobre 2008, selon la Sécurité routière.

Mais, durant la même période, la mortalité des usagers de deux roues a connu une nette aggravation avec 79 tués, soit une hausse de 23,4% par rapport à octobre 2008.


Depuis le début de l'année, 3 624 personnes ont perdu la vie sur les routes, soit 44 de plus qu'au cours des dix premiers mois de l'année 2008.


Du côté des deux-roues, le constat est aussi alarmant avec 771 motards qui ont perdu la vie sur les routes entre janvier et octobre : le nombre de morts en deux-roues augmente de 14,1% par rapport à la même période de 2008.


Si cette tendance se poursuit, la Sécurité routière annonce que le bilan devrait se situer autour de 4 400 tués en 2009 contre 4 275 en 2008. 2009 serait ainsi la première année de hausse du nombre de tués sur les routes depuis sept ans, ce qui rendrait plus difficilement accessible l'objectif de 3.000 tués sur les routes en 2012.


Fabien KOVAC
Avocat à Dijon
Associé de la SCP DGK Inscrite aux Barreaux de Dijon et Auxerre
03.80.70.05.70
Contact@madefense.fr
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 16:38

On y arrive enfin. Les nouvelles plaques d'immatriculation, vous savez, celles qui seront attribuées à vie au véhicule, du type AB-123-CD, assorti d'un numéro de département au choix et du logo de la région correspondante ? Elles seront une réalité pour les véhicules d'occasion le 15 octobre 2009.


Maintes fois repoussées, à cause de la crise, à cause de la prime à la casse, à cause des soucis informatiques, elles vont devenir la norme pour les autos de seconde main. A priori, ce nouveau SIV (Système d'immatriculation des véhicules) est maintenant rodé, puisqu'en vigueur pour les véhicules neufs depuis le 15 avril dernier. Un lancement qui ne s'est pas fait sans heurts, pour cause de gros bugs informatiques, qui ont entraîné le retard de traitement de nombreux dossiers, et l'engorgement des services préfectoraux. Et d'ailleurs le report au 15 octobre pour les occasions.


Aujourd'hui, tout va mieux. Mais il faut savoir qu'en France, il se vend en moyenne 2,5 voitures d'occasions pour 1 voiture neuve environ ! Le 15 octobre, c'est donc un véritable raz-de-marée qui va s'abattre sur le système qui devra gérer les véhicules neufs et les occasions. Le problème ne réside pas dans le nombre de dossiers qui arriveront en préfecture, que ce soit par la voie classique du guichet ou par la voie électronique.

Non, le nombre de dossier restera le même. Mais alors qu'aujourd'hui les neuves et les occasions sont gérées dans deux systèmes différents, l'ancien va disparaître. Le nouveau système va-t-il pouvoir absorber sans difficultés les plus de 5 millions d'occasions annuelles ?

Rappelons que lors du lancement pour les véhicules neufs, le système informatique (ou du moins celui d'un des fournisseurs de service) avait gravement "planté", mettant en souffrance 20 % des dossiers, qu'il a fallu traiter aux guichets de l'administration. Un imprévu qui avait fait prendre beaucoup de retard dans l'attribution des immatriculations.


Il ne reste donc qu'à espérer que le dispositif informatique mis en place a été bien rodé, et fiabilisé, et que l'on assistera pas au même "crash" que le 15 avril, pour cause de surcharge des serveurs ou du système.

Fabien KOVAC
Avocat à Dijon
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 12:47

Lancée en janvier dernier, la réforme du permis de conduire arrive à son terme. Code, examen, financement, inscription, la rénovation du système est en

marche.


Certains points fondamentaux comme la maîtrise du véhicule, la bonne appréhension de la route et de ses usagers font toujours partie de l'épreuve. En revanche, l'examinateur devra apprécier le comportement général du conducteur au travers d'une nouvelle grille d'évaluation, sur trente points au lieu de décompter les erreurs du candidat. Le candidat devra acquérir 20 points pour réussir l'examen.


Des nouveautés font leur apparition. La réforme intègre ainsi un "point bonus" pour récompenser une conduite économique et écologique. Le candidat devra réguler son allure et changer les vitesses le plus tôt possible s'il souhaite l'obtenir.


Par ailleurs, le candidat pourra expliquer ses erreurs de parcours à l'examinateur à travers "l’analyse des situations".


L'autonomie du candidat est le dernier élément qui s'ajoute à cette réforme : l’examinateur indiquera une destination au candidat qui devra y amener sans encombre et sans aide de son équipage.


Fabien KOVAC
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 12:37

En l'espèce, un prévenu est condamné pour conduite sous l'empire d'un état alcoolique. A l'appui de sa demande de relaxe, il se prévaut de la marge d'erreur prévue à l'article 3 du décret du 31 décembre 1995.


Les juges du fond déboutent le prévenu en estimant que cette marge d'erreur ne peut être invoquée que lors de vérifications périodiques des éthylomètres et non lors de contrôles du taux d'alcoolémie.


La Cour de cassation (crim. 24/06/2009 n°09-81119) rejette le pourvoi formé par le prévenu.


En effet, elle estime que le juge a la faculté et non l'obligation d'appliquer la marge d'erreur réglementaire.


Cependant, si les juges décident de prendre en compte cette marge, elle pourra s'appliquer aussi bien aux contrôles lors de la constatation d'infractions pénales qu'aux vérifications périodiques des éthylomètres.


Fabien KOVAC
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 12:34

Le Secrétaire d'Etat chargé des transports vient de demander la mise à l'étude d'un nouveau dispositif sur l'état de validité du permis de conduire. La liste des personnes pouvant accéder à ces informations est actuellement très restrictive.

Pour autant, la question de l'élargissement aux employeurs peut se poser dans un contexte où de plus en plus de salariés conduisent sans permis.

Dans une réponse ministérielle publiée au JOAN le 28 juillet 2009 (n°45777), il a donc demandé une étude quant à l'opportunité d'un tel système. Affaire à suivre…


Fabien KOVAC
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 10:55

La Commission des Lois du Sénat n'a pas adopté la proposition de loi du Sénateur Nicolas About tendant notamment à supprimer les retraits de points en cas d'excès de vitesse de moins de 5 km/h.

L'Automobile Club – Association Française des Automobilistes – regrette cette décision et rappelle qu'il existe des marges de tolérance un peu partout en Europe :

En Allemagne, aucune sanction n'est appliquée pour un dépassement jusqu'à + 5 km/h. Une amende – mais pas de sanction en termes de points jusqu'à +20 km/h.

En Espagne : pas de sanction jusqu'à +10 km/h. Amende seule jusqu'à + 31 km/h, et la perte de points n'intervient qu'à partir de +31 km/h.

En Norvège : uniquement amende jusqu'à + 10 km dans les zones où la vitesse est limitée à 60 km/h et jusqu'à + 15 km pour les zones où la vitesse est limitée à 70km ou plus

Au Luxembourg : amende uniquement et pas de perte de points lorsque l'excès de vitesse ne dépasse pas 15 km/h en agglomération, 20 km/h hors agglomération ou 25 km/h sur autoroute.

Selon un sondage TNS Sofres publié début avril par Axa prévention dans le cadre de son 5e baromètre sur le comportement des usagers de la route, les Français sont de plus en plus conscients des dangers de la route même si la conduite en ville ne connaît guère d'amélioration.

Peur des radars et du gendarme oblige, les Français se sentent dans le même temps davantage en sécurité sur les routes (67 % en 2009, 57 % en 2006). De même, plus d'un Français sur deux (53 %) se déclare sensible aux mesures gouvernementales sur la sécurité routière (45 % en 2006).

Pour le professeur Claude Got, "le cercle vertueux, initié en décembre 2002, continue de fonctionner, les mesures adoptées (retour au respect des règles concernant les limitations de vitesse, suppression des indulgences, radars automatiques à partir de fin 2003) améliorent les résultats, les vitesses diminuent".

Du coup, relève ce spécialiste de santé publique et de sécurité routière, "les gens sont plus calmes, se sentent plus en sécurité et adhèrent à la politique adoptée".

La présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon, fait la même constatation : "La politique de sécurité routière est maintenant majoritairement admise et reconnue".


Fabien KOVAC
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 10:38

L’arrêté du 4 juin 2009 indique les règles que doivent respecter les cinémomètres de contrôle routier, c’est-à-dire les instruments permettant de mesurer la vitesse de véhicule, soit à partir d’un poste fixe déplaçable ou non, soit à partir d’un véhicule en mouvement.


Ces instruments comportent aussi des dispositifs complémentaires destinés à imprimer ou enregistrer les résultats des mesures effectuées par ces instruments. 


Cet arrêté précise en son article 6  les erreurs maximales tolérées applicables aux instruments en service soit :

- pour les cinémomètres à poste fixe :

- plus ou moins 5 km/h, pour les vitesses inférieures à 100 km/h ;
- plus ou moins 5 % de la vitesse, pour les vitesses égales ou supérieures à 100 km/h ;

- pour les cinémomètres installés dans un véhicule en mouvement :

- plus ou moins 10 km/h, pour les vitesses inférieures à 100 km/h ;
- plus ou moins 10 % de la vitesse, pour les vitesses égales ou supérieures à 100 km/h.


Les erreurs maximales tolérées applicables aux instruments neufs ou réparés sont les suivantes :
― pour les cinémomètres à poste fixe :
― plus ou moins 3 km/h, pour les vitesses inférieures à 100 km/h ;
― plus ou moins 3 % de la vitesse, pour les vitesses égales ou supérieures à 100km/h ;
― pour les cinémomètres installés dans un véhicule en mouvement :
― plus ou moins 7 km/h, pour les vitesses inférieures à 100 km/h ;
― plus ou moins 7 % de la vitesse, pour les vitesses égales ou supérieures à 100 km/h.

Il faudra donc vérifier si le radar qui a permis de constater votre excès de vitesse est un appareil neuf ou réparé ou un appareil qui était déjà en service lors de la publication du texte !

Source: JORF n°0143 du 23 juin 2009 page 10222 texte n° 71

Arrêté du 4 juin 2009 relatif aux cinémomètres de contrôle routier

Fabien KOVAC
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 01:39

La confiscation du véhicule pour les infractions les plus graves est l'une des mesures phares du projet de loi "LOPPSI"* présenté mercredi 27 mai 2009 en conseil des ministres.


Infractionnistes récidivistes

Les automobilistes visés sont les "sans permis", les récidivistes d'une conduite sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants, les récidivistes d'un grand excès de vitesse de plus de 50 kilomètres à l'heure, et les récidivistes d'accidents ayant entraîné un homicide ou des blessures involontaires.

Seuls les auteurs d'infractions qui sont propriétaires de leur véhicule sont concernés par cette peine complémentaire. D'où la faille, repérée par Rémy Josseaume : "Il suffira de mettre son véhicule au nom d'une personne qui ne conduit pas pour échapper aux sanctions."

Jusqu'à présent, le juge n'ordonnait la confiscation que pour les infractions les plus graves (récidive de grands excès de vitesse ou de conduite sans permis). Cette sanction est désormais automatique sauf décision motivée du juge. "Cette loi transpose les peines plancher à la délinquance routière", observe Rémy Josseaume. Une fois "confisqué", le véhicule sera présenté au responsable des Domaines qui décidera de son sort : destruction ou revente au profit de l'Etat.
 

Alcool au volant
Autre mesure destinée à lutter contre l'alcool au volant, première cause de mortalité sur les routes : rendre obligatoires les dispositifs antidémarrage par éthylotest électronique. Le juge pourra, dès la première infraction, imposer à l'automobiliste de ne conduire que des véhicules équipés d'un tel dispositif pendant cinq ans maximum.
 

Trafic de points
La lutte contre le trafic de points consistant à livrer le nom d'un complice prêt à sacrifier ses points s'intensifie avec des peines pouvant aller jusqu'à six mois de prison et 15.000 euros d'amende, ou 30.000 euros si le trafic se réalise par le biais d'Internet.
 

Grand excès de vitesse
Enfin, en cas de "grand excès de vitesse", les agents de police judiciaire pourront retenir le permis de conduire de l'auteur, cette mesure pouvant être suivie d'une suspension préfectorale de 6 mois et d'un an maximum en cas d'accident mortel.

* Loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure

Fabien KOVAC
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 01:25

Un arrêté du 13 février 2009 autorise la mise en place d'un nouveau dispositif lumineux pour le toit des taxis pour indiquer leur état d'occupation et le tarif applicable.

Comme l'indique le cahier des charges annexé à l'arrêté concernant le dispositif répétiteur lumineux, il s'agit de permettre une meilleure visibilité des taxis et rendre plus évidente pour les clients l'information quant à la disponibilité, grâce à un code couleur. Un arrêté du ministère de l'Intérieur viendra compléter cette mesure.

Le nouveau cahier des charges prévoit un éclairage vert si le taxi est libre et un éclairage rouge si le taxi est occupé. De plus, par rapport à la situation actuelle, les dispositifs lumineux de plus grande largeur seront permis (dimensions minimales : largeur : 210 mm ; hauteur : 100 mm ; profondeur 40 mm).

Il s'agit de l'application d'un des engagements du gouvernement pris dans le cadre du protocole d'accord relatif à l'évolution de la profession de taxi, signé le 28 mai 2008 par le ministre de l'intérieur et les organisations professionnelles fédérant les exploitants et les chauffeurs de taxis.

Il est prévu des mesures transitoires à l'égard des dispositifs répétiteurs lumineux qui satisfont aux règles qui leur étaient applicables avant l'entrée en vigueur de l'arrêté du 13 février 2009 (A., art. 2).

La réglementation prévoit un contrôle annuel par les services du ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, pour les taximètres et les dispositifs lumineux qui leur sont reliés, visant à garantir l'exactitude des informations déterminant le prix de la course.

Un dispositif de surveillance est mis en oeuvre par ses services régionaux, les DRIRE (directions régionales de l'industrie, de la recherche et de l'environnement), pour vérifier l'exactitude des informations déterminant le prix de la course.

Droit et automobile - Fabien KOVAC, Avocat à Dijon - Permis à points - excès de vitesse 

Fabien KOVAC
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 01:10

Plus sûr, plus rapide et plus facile à financer, voilà à quoi va ressembler le nouveau permis de conduire. François Fillon dévoile sa réforme du fameux papier rose . Et ce, après plusieurs reports. Concrètement, de nouveaux postes d’inspecteurs vont être créés, l’examen du code se passera devant un ordinateur sur questionnaire individualisé et la conduite sera soumise au bilan de compétences rédigé par l’inspecteur et qui pourrait être plus souple, certaines fautes n’étant plus éliminatoires.


La réforme du permis de conduire est présentée ce mardi par le Premier ministre François Fillon. Très attendue, puisque maintes fois reportée, elle avait été réclamée par le chef de l’Etat fin 2007. Nicolas Sarkozy déplorait en effet, en juillet dernier, que le permis de conduire était "trop compliqué, trop long et trop cher" et qu'il ne garantissait pas suffisamment la sécurité des jeunes conducteurs.


Parmi les mesures qui devraient être annoncées pour la réforme du précieux papier rose, des nouveautés pour l’examen du code. Fini la projection de photos-questionnaires au mur lors de séances collectives, cet exercice théorique devrait ainsi se dérouler à l’avenir sur ordinateur, par le biais de formulaires individuels, où les questions se voudront plus concrètes. Ces nouvelles mesures pourraient permettre d’augmenter le taux de réussite. Un double-effet, puisque les recalés auront ainsi automatiquement droit de repasser l’épreuve plus rapidement.


Les inspecteurs auront un nouveau rôle, lors de l’examen de conduite : établir un bilan de compétences personnelles. La conduite écologique, la prudence ou encore le respect du code seront ainsi observés. Et certaines fautes aujourd’hui éliminatoires ne le seront plus, comme le fait de mordre une ligne blanche ou de se reprendre à plusieurs reprises pour réussir un créneau. En bref, l’important sera de ne pas être dangereux pour les autres.


La mesure phare de la réforme devrait être une forme de généralisation de la conduite accompagnée, cette méthode qui permet aux jeunes à partir de 16 ans de perfectionner leur apprentissage en compagnie d'un adulte après avoir suivi 20 heures de cours. La réforme permettrait aux plus de 18 ans ayant manqué leur examen de conduite de conduire en compagnie d’un adulte référent, le temps de repasser l’épreuve.


Concernant le prix du permis, dont la fourchette varie de 1.200 à 1.500 euros, il ne devrait pas baisser au plus grand dam des jeunes. Toutefois, des solutions de financement seraient envisagées par le gouvernement. Il pourrait ainsi se porter caution auprès des plus modestes pour généraliser le permis à un euro par jour. Par contre, la mise en oeuvre d'une aide fiscale pour abaisser le coût du papier rose, aujourd'hui estimé autour de 1.500 euros, n'a pas été retenue, de source proche du dossier.


Pour accélérer le délai de passage de l'examen de conduite, qui dépasse parfois six mois, les professionnels du secteur réclamaient l'embauche de 200 inspecteurs supplémentaires. Finalement, la réforme prévoit la création de 55 postes.

Fabien KOVAC
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Que faire ?

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Avocat en droit automobile

Avocat au Barreau de Dijon en Côte d'Or (21), passionné d'automobile et de moto, J'ai fait de ces matières un de mes domaines d'intervention principaux.
Maître Fabien KOVAC, Avocat en droit automobile et routierJ'interviens dans toute la France au service de mes clients, automobilistes, motards, taxis, concessionnaires et garagistes.

 
En tant qu'avocat, J'interviens sur l'ensemble du territoire français ainsi que dans la plupart des pays européens.

Vous trouverez sur ce blog les différentes matières dans lesquelles j'interviens (mes domaines d'intervention) ainsi qu'un certain nombre d'informations pratiques et d'actualités (catégories).

N'hésitez pas à me faire vos commentaires ou à me poser des questions par email.

Vous pouvez aussi visiter le site internet de mon cabinet: www.cabinetdgk.com


A bientôt.

Fabien KOVAC
Avocat au Barreau de Dijon

7, Avenue Jean Bertin
21000 Dijon
Tél: 03.80.70.05.70
Fax: 03.80.72.15.37
Mail: contact@maitrekovac.com

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