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Membre de l’association
des avocats de l’automobile
(seule association professionnelle d’avocats reconnue dans le domaine de l’automobile
et du droit de la route )

21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 18:16

Le délai pour un conducteur pour récupérer l'intégralité de ses points est abaissé à deux ans contre trois ans actuellement.

Assemblée NationaleL'Assemblée nationale a voté un assouplissement du permis à points qui exclut toutefois les infractions les plus graves, Brice Hortefeux s'étant rallié à la position des députés UMP après avoir été mis en échec sur son dispositif, plus restrictif.

Après avoir rappelé que le permis à points était «le pivot du dispositif de sécurité routière», le ministre de l'Intérieur s'est finalement dit «ouvert» à un assouplissement sous conditions.

Le délai pour un conducteur pour récupérer l'intégralité de ses points est donc abaissé à deux ans contre trois ans actuellement, sauf pour certaines infractions et les délits (alcoolémie comprise entre 0,5 et 0,8 g, conduite à contresens...) pour lesquels la règle demeure inchangée.

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 11:58

Les propriétaires de cyclomoteurs d'occasion mis en circulation avant le 1er juillet 2004 et non immatriculés ont jusqu'au 31 décembre 2010 pour le faire.

Les dispositions de l'article R. 322-1 du Code de la route concernant la demande de certificat d'immatriculation ont été rendues applicables aux cyclomoteurs à deux et à trois roues par le décret n° 2003-1186 du 11 décembre 2003 à compter du 1er juillet 2004, pour les véhicules mis en circulation postérieurement à cette date. Les cyclomoteurs mis en circulation avant le 1er juillet 2004 doivent être immatriculés au plus tard le 31 décembre 2010 (décret n° 2009-136 du 9 février 2009).

Un numéro d'immatriculation inscrit à vie dans le SIV 

Cette immatriculation devra être effectuée sur présentation de différents justificatifs (justificatif de domicile, d'identité, certificat de conformité, etc.) auprès de la préfecture choisie par le propriétaire ou auprès d'un professionnel de la vente habilité et/ou agréé. Le numéro d'immatriculation qui est alors délivré au cyclomoteur est inscrit à vie dans le système d'immatriculation des véhicules (SIV). Les cyclomoteurs neufs doivent eux aussi être immatriculés.

Cette démarche, tant pour les cyclomoteurs neufs que pour ceux d'occasion, est gratuite.

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 11:36

Un décret du 12 novembre dernier (JO du 16 novembre) introduit dans le Code de la route une série de modifications qui concernent les usagers de la route mais visent également à assurer une plus grande protection des usagers faibles, et notamment les piétons.

Les mesures mises en place par le nouveau décret se situent dans la continuité du décret n° 2008-754 du 30 juillet 2008 portant diverses dispositions de sécurité routière. Ce texte avait pour objectif de favoriser la coexistence des différents usagers de la rue dans une démarche de mise en place de « code de la rue » abordée depuis quelques années.

Circulation des cyclistes, droit des piétons, équipements de deux-roues ou des trois-roues, ou encore formation des conducteurs, voici quelles sont les principales mesures de ce texte.

 

 

Formation à la conduite des scooters

Le texte met en place une formation obligatoire d'une durée de sept heures pour les automobilistes titulaires du permis B et souhaitant conduire une motocyclette légère ou un véhicule à trois roues de plus de 50 cm3 s'ils n'ont pas déjà suivi une formation de trois heures ou s'ils ne conduisent pas déjà un tel véhicule depuis plus de cinq ans au 1er janvier 2011. Cette formation sera dispensée dans une école de conduite ou dans une association agréée. En cas de non-respect de cette obligation, l'usager sera passible d'une amende de 135 euros.

Cette mesure sera applicable au 1er janvier 2011.

 

 

Gare au débridage !

Si l'obligation de formation des automobilistes répond à un objectif de sécurité routière, celle-ci devra également passer par une sanction en cas de débridage du cyclomoteur (augmentation de la puissance du moteur), et cela dans le but de responsabiliser les jeunes conducteurs aux dangers de cette pratique. L'amende encourue à compter du 1er janvier 2011 est également de 135 euros et une peine complémentaire de confiscation du véhicule peut être prononcée (nouvel article R. 317-23-1 du Code de la route).

 

 

Du nouveau pour les cyclistes

Nouvelle mesure à destination des cyclistes : désormais, le maire d'une commune pourra décider d'autoriser les cyclistes à franchir le feu rouge afin de tourner à droite à certains carrefours signalés par un nouveau panneau. Mais cette mesure n'a cependant rien d'automatique et lorsque la signalisation n'indique pas de « tourne-à-droite », les cyclistes doivent toujours s'arrêter au feu rouge.

À noter cependant, les enfants de moins de 8 ans qui conduisent un cycle pourront emprunter les trottoirs ou accotements tout en maintenant l'allure du pas et en respectant les piétons.

 

 

Renforcement des droits du piéton

Ce nouveau texte renforce clairement les droits du piéton. Ainsi, il prévoit que lorsqu'un piéton s'engage ou manifeste son intention de s'engager sur une chaussée, par un geste par exemple, le véhicule doit lui céder le passage, et cela même en dehors d'un passage protégé destiné à la traversée d'une chaussée. Il doit, au besoin, marquer l'arrêt. Il en va de même pour un piéton circulant dans une aire piétonne ou une zone de rencontre telles que définies par le Code de la route, sur lesquelles le piéton en marche est déclaré prioritaire (article R. 415-11 du Code de la route). Un arrêté du 7 novembre 2008, publié au JO du 9 décembre 2008, est venu préciser le contenu des panneaux qui indiquent l'entrée et la sortie de ces zones de rencontre dans lesquelles les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée en ayant la priorité.

La priorité instaurée par le nouveau décret va plus loin, puisque le conducteur qui ne respecterait pas ce principe de prudence envers le piéton, considéré comme vulnérable, s'expose à une amende de 135 euros et à un retrait de quatre points sur son permis de conduire.

Le piéton doit pour autant respecter certaines règles de prudence, particulièrement en empruntant le passage piéton si celui-ci est situé à moins de 50 mètres.

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 01:16

Renault livrera bientôt 70 Mégane RS aux couleurs de la Gendarmerie nationale...

Les premiers exemplaires doivent débarquer à la fin de l'année. Ils équiperont progressivement les brigades rapides d'intervention (BRI) de la gendarmerie qui oeuvrent principalement sur autoroutes. Ces modèles pousseront ainsi progressivement vers la sortie les Subaru Impreza WRX de 225/250ch, jugées, depuis le début, trop chères d'entretien.

C'est la version " Cup " de la Mégane RS avec son châssis Sport qui a récolté les faveurs de la Gendarmerie. Une version que vous ne trouverez pas dans le commerce, puisque préparée par le carrossier Durisotti. Le moteur de 250 chevaux, un 2.0 Turbo, devrait pour l'occasion gagner quelques chevaux supplémentaires et franchir la barre des 275ch... Une série limitée qui pourrait, dès lors, atteindre le 0 à 100 km/h en seulement 5,8 secondes. Largement de quoi permettre aux gendarmes de la route de poursuivre les malfrats comme les automobilistes, peu coopératifs, pris en très grands excès de vitesse...

Une sportive de Renault qui débarque à nouveau dans les rangs de la gendarmerie nationale, c'est un peu comme un retour aux sources pour la marque au losange. Les plus anciens d'entre vous se souviennent en effet qu'à ses heures de gloire, Alpine avait équipé la maréchaussée. Plus proche de nous, les Gendarmes avaient également choisi de rouler en Mégane Coupé 2.0 et la R21 Turbo.

Source Yahoo News Auto - Paul Tanguy

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 00:59

« La mise en place de cette nouvelle signalisation a pour but d’éviter que les conducteurs ne respectant pas les limitations de vitesse ralentissent brutalement devant le panneau. Il s’agit, avant tout, d’inciter les automobilistes à adopter en toute situation une conduite responsable. Je rappelle une nouvelle fois que le seul rôle des radars est de sauver des vies sur la route », affirme Jean-Louis Borloo.

Un nouveau panneau de signalisation a été rendu officiel par publication de l’arrêté du 22 juillet 2010 : il permettra de signaler aux usagers de la route qu’ils pénètrent dans une zone de « contrôles radars fréquents ».

Le Comité interministériel de la sécurité routière du 18 février 2010 a décidé de renforcer le dispositif de contrôle du respect des vitesses par la création de zones de contrôles fréquents par radars fixes et mobiles. Ils sont l’objet d’une nouvelle signalisation légèrement différente de celle signalant aujourd’hui les radars fixes, qui est placée à environ 400 mètres de ceux-ci.

Le nouveau panneau « pour votre sécurité, contrôles radars fréquents » sera implanté à une distance variable de 1 à 2 kilomètres en amont du premier dispositif de contrôle. L’objectif de ces nouvelles zones est d’élargir l’influence du contrôle afin de lutter contre le comportement de certains usagers qui freinent brusquement avant le radar et ré-accélèrent juste après.

Dans cette zone, un ou plusieurs radars fixes pourront être installés, et des contrôles des forces de l’ordre au moyen de radars mobiles pourront également être organisés.

   
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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 00:57

Un arrêté concernant la mise en place de la conduite encadrée a été publié au Journal officiel du jeudi 14 octobre 2010.

La conduite encadrée est une nouvelle forme de conduite accompagnée s’adressant aux jeunes ayant atteint l’âge de 16 ans qui préparent, dans les établissements de l’Education nationale, les diplômes professionnels menant aux métiers de la route (BEP, CAP de conducteur routier). L’accompagnateur, assis à l’avant du véhicule à côté de l’élève, doit être titulaire du permis de conduire de la catégorie B depuis au moins 5 ans sans interruption.

Pour accéder à la conduite encadrée, les candidats doivent notamment avoir validé les compétences théoriques et pratiques préalables à l’obtention du permis de conduire de la catégorie B.

Le véhicule utilisé est à boîte de vitesses manuelle ou automatique. Il peut être attelé d’une remorque sous certaines conditions. Un signe distinctif autocollant ou magnétisé, est apposé à l’arrière gauche du véhicule. La conduite encadrée doit se dérouler sur le réseau routier et autoroutier du territoire national.

Au cours de cette période de conduite, l’élève doit participer à au moins un rendez-vous pédagogique d’une durée d’1 heure. Ce rendez-vous comporte une phase de conduite afin de mesurer les progrès réalisés par l’élève.

La période de conduite s’achève automatiquement avec la délivrance, par la préfecture, du titre définitif du permis de conduire (ou en cas d’interruption de la formation professionnelle).

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 10:51

Le ministre du Budget François Baroin a confirmé une hausse des PV de stationnement d'ici à la fin de l'année 2010.

Les PV de stationnement, aujourd'hui à 11 euros, seront relevés dans « une fourchette comprise entre 15 et 20 euros » a déclaré François Baroin. Pour justifier cette augmentation, le ministre du Budget a rappelé que la dernière hausse remontait à il y a 24 ans.

Selon le rapport du député rapporteur de la loi de finances Gilles Carrez, l'amende de 11 euros ne « jouait plus son rôle dissuasif » et espère que la hausse des PV encouragera les automobilistes à retrouver « un comportement vertueux ».

Une augmentation des PV de stationnement que les associations des automobilistes ont qualifié «d'inacceptable », dans le sens où elle pénalise injustement la Province où le prix du stationnement est « bien inférieur à celui de Paris ». « Le mauvais comportement des parisiens ne doit pas être un prétexte pour sanctionner le reste de la France » s'est consterné 40 millions d'automobilistes.

Mais à en croire les propos tenus par le député, cette hausse des PV de stationnement serviraient surtout « à financer les nouvelles dépenses du programme PV électronique et à soutenir substantiellement les déploiements du PV électronique au sein des polices municipales ».

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 22:52

L' "Alcolaser", un détecteur d'alcool à distance, censé être une nouvelle arme de lutte contre la conduite en état d'ivresse, a été présenté mardi 26 octobre à Moscou lors d'une exposition internationale de moyens de sécurité et d'équipement policier Interpolitex.

 

Développé par le groupe Laser Systems de Saint-Pétersbourg et un institut spécialisé du ministère de l'intérieur, l'appareil est équipé d'un laser pouvant détecter des vapeurs d'alcool à distance, a déclaré un porte-parole des concepteurs, Sergueï Laptev. "C'est un appareil qui n'a pas d'équivalent dans le monde", a-t-il souligné.

 

L'Alcolaser serait sensible à partir d'un seuil de consommation d'un petit verre de vodka et efficace même à la vitesse de 120 km/h et au travers de l'habitacle, selon Sergueï Laptev. "Le rayon laser n'est dangereux ni pour les yeux du conducteur, ni pour l'organisme humain en général", a-t-il assuré.

 

26 000 TUÉS SUR LES ROUTES EN RUSSIE EN 2009

 

Selon le porte-parole, la mise au point de l'Alcolaser et tous les essais prendront encore un an. De premiers appareils pourront être fournis à la police routière russe à partir de 2012.

 

Depuis le 6 août 2010, les conducteurs russes n'ont droit à aucune trace d'alcool dans le sang, une interdiction votée sur la demande du président russe Dmitri Medvedev. La Russie est l'un des pires pays au monde pour la sécurité routière. Le nombre de tués a baissé à 26 000 en 2009, après un pic à 36 000 en 2007.

 

Source: LEMONDE.FR avec AFP

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 10:22

Pour le Syndicat de la magistrature, les juges doivent, malgré le report des effets des décisions de la Cour de cassation concernant la non conformité de la garde à vue française au droit européen, donner immédiatement "leur plein et entier effet aux dispositions de la Convention européenne des droits de l'Homme". Mode d'emploi.

 

Sitôt les décisions de la Cour de cassation rendues, la directrice des Affaires criminelles et des grâces a adressé aux magistrats du parquet une "note", préconisant notamment la prise en compte du report des effets de la décision "le cas échéant en envisageant, en lien avec ma direction, l'exercice de voies de recours".

Autrement dit, le ministère public devra faire systématiquement appel des décisions annulant des mesures de garde à vue au motif de la contrariété aux dispositions de l'article 6, pendant la période transitoire fixée par la Cour de cassation.

Mais, selon le Syndicat de la magistrature (SM) le report décidé par la Cour ne dispense pas l'autorité judiciaire de donner, immédiatement "leur plein et entier effet aux dispositions de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme".

 

Atténuer les effets d'un régime moribond par des "pratiques proactives"

Le SM le rappelle, l'autorité judiciaire est la "gardienne" des libertés individuelles. A ce titre, bien que le Conseil Constitutionnel et la Cour de cassation aient décidé le report des effets de leurs décisions, cela ne dispense pas pour autant les magistrats de leur mission de sauvegarde des libertés. Le syndicat refuse le report, qui revient, selon lui, à dire que "la Constitution et la Convention européenne des droits de l'Homme peuvent encore être violées pendant plusieurs mois". Il demande aux magistrats, "dans l'intérêt du justiciable et du droit", d'atténuer les effets de dispositions de droit interne "maintenues en survie artificielle".

Le syndicat, qui refuse l'attitude "attentiste" préconisée par le gouvernement, mais se défend également d'adopter une position "jusqu'au-boutiste", demande aux magistrats du siège et du parquet d'adopter des "pratiques proactives", à la fois de prévention et de sanction, pour assurer la conformité des gardes à vue aux dispositions de la CEDH. Selon le syndicat, l'adoption de ces pratiques ne mettra en péril ni "la qualité des enquêtes, ni la qualité juridique des procédures".

Les mesures que les magistrats peuvent appliquer immédiatement

Il est demandé aux magistrats du parquet et de l'instruction de modifier leurs pratiques : des magistrats effectivement avisés (par téléphone et plus par fax) de la mesure dans l'heure, des comptes-rendus réguliers pour contrôler le bon déroulement de la mesure, etc... Des instructions devront également être données aux officiers de police judiciaires pour qu'ils notifient aux gardés à vue leurs droits (droit au silence, assistance d'un avocat, accès à l'ensemble du dossier) et qu'ils mènent auditions, confrontations et reconstitutions au sein du commissariat (article 120 du CPP), comme dans le cabinet du juge d'instruction.

A défaut...

Si les juridictions de jugement ne peuvent pas, pour l'instant, annuler les gardes à vue pour défaut de notification des droits, défaut d'assistance de l'avocat ou report de son intervention, il leur reste tout de même, estime le syndicat, la possibilité d'"écarter des débats les déclarations incriminantes recueillies dans l'une ou l'autre de ces trois circonstances". Une tâche "difficile", concède Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature, "compte tenu de l'opposition systématique de certains policiers aux magistrats". Référence aux incidents survenus il y a peu de temps, notamment à Bobigny (lire notre article). "Il aurait fallu une circulaire interministérielle", a-t-il regretté.

 

Source: http://www.actuel-avocat.fr

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 10:20

Par trois arrêts du 19 octobre 2010, la chambre criminelle de la Cour de cassation, statuant en formation plénière, a jugé que certaines règles actuelles de la garde à vue ne satisfaisaient pas aux exigences de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme telles qu'interprétées par la Cour européenne. La chambre criminelle estime que la personne placée en garde à vue doit être effectivement assisté par un avocat dès le début de la mesure, quelle que soit la nature de l'infraction. Cette jurisprudence ne pourra toutefois s'appliquer qu'à compter du 1er juillet 2011.

Régimes dérogatoires. - À la différence du Conseil constitutionnel, lequel avait estimé qu'il n'y avait pas lieu de procéder à l'examen de la constitutionnalité des régimes dérogatoires, deux des trois décisions rendues par la Cour de cassation concernent ces régimes. La Haute juridiction estime que la restriction au droit, pour une personne gardée à vue, d'être assistée dès le début de la mesure par un avocat, en application de l'article 706-88 du Code de procédure pénale instituant un régime spécial à certaines infractions, doit répondre à l'exigence d'une raison impérieuse, laquelle ne peut découler de la seule nature de l'infraction. De plus, la personne gardée à vue doit être informée de son droit de garder le silence et doit bénéficier de l'assistance d'un avocat dans des conditions lui permettant d'organiser sa défense et de préparer avec lui ses interrogatoires, auxquels l'avocat doit pouvoir participer.

Adopté en Conseil des ministres le 13 octobre, le projet de loi relatif à la garde à vue porte exclusivement sur le régime de droit commun. Le garde des Sceaux a indiqué que « pour les régimes dérogatoires, (...) le Gouvernement tiendra évidemment compte de ces décisions et complètera le texte du projet de loi par voie d'amendement. Cela concernera bien sûr la notification du droit au silence et la nécessité de motiver au cas par cas le report de la présence de l'avocat pour une raison impérieuse, et non pas seulement en raison de la nature de l'infraction ».

Application dans le temps. - Dans un communiqué, la chambre criminelle explique s'être trouvée dans une situation juridique inédite : la non-conformité à la Convention EDH de textes de procédure pénale fréquemment mis en oeuvre et par ailleurs déclarés, en grande partie, inconstitutionnels par le Conseil constitutionnel, cette déclaration ayant un effet différé dans le temps (Cons. const., déc. 30 juill. 2010, n° 2010-14/22 QPC : JCP G 2010, act. 914, Aperçu rapide par F. Fournié ; Procédures 2010, repère , 9 ; V. égal. Cons. const., déc. 22 sept. 2010, n° 2010-31 QPC). Dans sa décision du 30 juillet 2010, le Conseil constitutionnel avait déclaré le régime de droit commun de la garde à vue contraire à la Constitution, tout en reportant les effets de la déclaration d'inconstitutionnalité au 1er juillet 2011 afin de permettre au Parlement de procéder à des modifications des textes. En conséquence, les mesures prises avant cette date « ne pourront être contestées sur le fondement de cette inconstitutionnalité », avait indiqué le Conseil (V. JCP G 2010, 961).

La chambre criminelle a donc décidé que « ces règles de procédure ne peuvent s'appliquer immédiatement à une garde à vue conduite dans le respect des dispositions législatives en vigueur lors de sa mise en oeuvre, sans porter atteinte au principe de sécurité juridique et à la bonne administration de la justice (...), ces règles prendront effet lors de l'entrée en vigueur de la loi devant, conformément à la décision du Conseil constitutionnel du 30 juillet 2010, modifier le régime juridique de la garde à vue, ou, au plus tard, le 1er juillet 2011 ».

 

 

Source Dépêches JurisClasseur

Cass. crim., 19 oct. 2010, FP P+B+I+R, n° 10-82.902 : JurisData n° 2010-018565 Cass. crim., 19 oct. 2010, FP P+B+I+R, n° 10-82.306 : JurisData n° 2010-018566 Cass. crim., 19 oct. 2010, FP P+B+I+R, 10-82.051 : JurisData n° 2010-018564

C. cass., 19 oct. 2010, communiqué

Min. Justice, 19 oct. 2010, communiqué

 

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Avocat en droit automobile

Avocat au Barreau de Dijon en Côte d'Or (21), passionné d'automobile et de moto, J'ai fait de ces matières un de mes domaines d'intervention principaux.
Maître Fabien KOVAC, Avocat en droit automobile et routierJ'interviens dans toute la France au service de mes clients, automobilistes, motards, taxis, concessionnaires et garagistes.

 
En tant qu'avocat, J'interviens sur l'ensemble du territoire français ainsi que dans la plupart des pays européens.

Vous trouverez sur ce blog les différentes matières dans lesquelles j'interviens (mes domaines d'intervention) ainsi qu'un certain nombre d'informations pratiques et d'actualités (catégories).

N'hésitez pas à me faire vos commentaires ou à me poser des questions par email.

Vous pouvez aussi visiter le site internet de mon cabinet: www.cabinetdgk.com


A bientôt.

Fabien KOVAC
Avocat au Barreau de Dijon

7, Avenue Jean Bertin
21000 Dijon
Tél: 03.80.70.05.70
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